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Dos nuevas Madrilenas

Dos nuevas Madrilenas
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13 février 2008

Espagne 1 – France 0

Comme certains l’auront sans doute remarqué mercredi dernier, les Espagnols disposent d’un avantage footballistique sur les Français. Mais pas seulement ! Madrid déborde en effet de bon sens et de trésors cachés, sur lesquels les Bleus feraient bien de prendre exemple.

Premier hors-jeu, les portes des bus. Quelle aberration a bien pu pousser la RATP à faire s’ouvrir les portes des bus parisiens vers l’intérieur ? D’une part, ça ne sert à rien, mais en plus, ça pose de nombreux problèmes. Combien de fois vous êtes-vous retrouvés dans un bus bondé, sans pouvoir bouger un orteil (en général, après avoir fait les courses), coincés entre la porte et votre voisin pas très regardant sur l’hygiène, à devoir effectuer un passement de jambes pour ne pas vous faire écraser par les portes à chaque arrêt ? Et bien en Espagne, pas besoin de dribler quand le bus s’arrête ! Le seul risque est d’être appuyé sur la porte au moment où elle s’ouvre… mais là, on ne peut plus faire grand chose pour vous !

En plus d’être ingénieux, les Espagnols sont quand même vraiment plus sympas. Passé le coup du « verre d’eau avec 5 pailles » en arrivant dans un café, c’est toujours difficile de trouver à Paris un serveur qui ne fasse pas la gueule quand vous lui demandez de l’eau du robinet. Et bien plaza Santa Ana, O Cacho (notre nouveau QG), la réponse du serveur, avec le sourire, s’il vous plait, a été spontanément « Avec, ou sans glaçon ? ». Je lui ai quand même demandé de répéter pour être sure! Un point de plus pour Madrid !

Mais la plus grande victoire reviendra sûrement aux chauffeurs de taxi. Pas beaucoup plus nombreux, ni significativement moins chers que nos fameux taxis parisiens, ils compensent toutes leurs faiblesses par leur générosité. Je rentrais tranquillement du Prado à chez Louis, qui, il faut le dire, habite dans un coin un peu perdu de Madrid (sans aucune critique, bien sur !). L’adresse n’est pas évidente à trouver mais les taxis qu’on avait pris jusque là présentaient l’énorme avantage d’être dotés d’un GPS, ce qui n’est pas toujours le cas. Ce dernier n’en avait donc pas et il s’est complètement paumé dans les rues madrilènes, étroites et souvent dépourvues de nom. Qu’à cela ne tienne, le conducteur a arrêté son compteur pendant tout le temps de la recherche ! J’ai tout d’abord cru à un bug de la machine. Mais non, c’était bien un acte délibéré du chauffeur pour ne pas me faire payer les prolongations ! J’ai alors pensé à un tir manqué, un cas isolé. Mais la situation s’est reproduite plus tard ! Quand nous avons déménagé de chez Louis (heureusement, ce taxi là avait un GPS !) il y avait une manifestation (eh oui, ils ne sont quand même pas parfaits !). Rebelote, le chauffeur a arrêté le compteur pendant qu’on tournait pour trouver un accès jusqu’à notre nouveau chez nous !

Conclusion, carton jaune pour la France niveau ingéniosité, amabilité et générosité, mais il y aura bien entendu très prochainement un match retour !

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10 février 2008

JF cherche appartement (désespérément) !

Bon, il est temps de passer aux aveux. La plaisanterie a assez duré : que tous ceux qui nous ont dit que c’était « hyper facile de trouver un appart à Madrid », qu’ils avaient mis 2 jours et qu’ils avaient déniché un truc formidable de 250 mètres carrés, avec 4 étages, terrasse, piscine en plein centre pour 250 euro par mois, se dénoncent ! C’EST PAS VRAI !! Il faut arrêter d’envoyer tous ces pauvres petits Erasmus dans un pays où la majorité des chambres n’ont pas de fenêtres, ressemblent à des débarras, dans des appartements qui datent des années cinquante (surtout la déco), et tout ça pour la modique somme de 500 € par mois (minimum, bien sur !). C’est vraiment pas très cool… Ou alors, il faudra les prévenir à l’avenir ! Ce blog est donc là pour ça.

Vous me direz, cette expérience a eu un avantage : elle nous a permis d’utiliser tous les contacts qu’on nous avait donnés avant de partir. C’est toujours comme ça quand tu dis à ton entourage que tu pars à l’étranger, tout le monde répond systématiquement (et moi la première !) : « Oh, tu vas à Madrid !? J’ai un copain, ou un cousin, ou le fils d’un ami du père de la femme d’un grand oncle qui a vécu là-bas ! J’te file ses coordonnées ! ». Et au début, tu réponds toujours la même chose (poliment, bien sûr !) : « Merci, mais tu sais, j’ai un plan là-bas (Louis et Marion en l’occurrence) et puis tout le monde dit que c’est facile et pas cher les apparts à Madrid (CQFD)… » En plus, chacun sait à quel point quand t’arrive à l’étranger, t’as envie d’appeler des gens que tu n’as jamais vu de ta vie, dans une langue que tu maîtrise vaguement, pour leur demander un service ! Tu te demande toujours ce que tu vas bien pouvoir leur dire.
Et puis, après quelques jours (et surtout quelques visites)… tu l’envisage ! Avec Anne, on a contacté tous les gens qui connaissaient de près ou de loin des gens qu’on connaissait nous même de près ou de loin. Ça nous a pas aidé à trouver notre appart, mais c’est assez chaleureux au final !

Mais bon, la galère est terminée, et ça fait vraiment du bien de se sentir chez soi ! Je tiens d’ailleurs à préciser qu’on a trouvé un appart complètement dingue, dans le meilleur quartier de Madrid, avec des chambres très confortables, un salon magnifique, des balcons partout et un propriétaire absolument charmant !

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